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Modifiée le 20 février 2023

Jean-Baptiste Porte (1920-1944)

  • Né le 13 juin 1920 à Paris 13e.
  • Tué par les allemands le 25 août 1944, sur la commune du Châtelet-en-Brie
  • Trouvé le 27 août 1944, vers 10h00, au lieu-dit « Les Greselles »
  • Inhumé au cimetière du Châtelet-en-Brie [date inconnue]

Résistant RFI (collection : JP Radet)

Son père : Antoine Porte (1892-1962)

  • Restaurateur à Guignes Rabutin
  • Né le 7 novembre 1892 à Port-Bel-Air
  • Décédé le 9 juillet 1962
    à Guignes Rabutin

Sa mère : Marie-Louise Baure (1895-1952)

  • Sans profession
  • Née le : 18 mars 1895 à Paris 4e
  • Décédée le 8 décembre 1952
    à Guignes Rabutin
  • Inhumée au cimetière
    du Châtelet-en-Brie
    le 10 décembre 1952

Quels sont les faits ?

Le 27 août 1944, Jean Porte, jeune résistant de 24 ans est trouvé sans vie, sur la route de Féricy après le cimetière du Châtelet.

C’est en effet, vers 10 heures du matin qu’Émile Charpentier, entrepreneur en maçonnerie, découvre le corps de ce jeune homme qui aurait été jeté en contrebas d’un talus dans un verger des Terres Fortes, au lieu-dit « Les Greselles ».

Jean Porte gisait là près de son vélo et avait encore son brassard FFI autour du bras.

Ce jeune, membre du groupe de résistance FFI de Nangis était en mission et devait selon toute vraisemblance rentrer chez lui.

Fusillé le 25 août 1944 par les allemands :

C’est le 25 août que ce jeune résistant originaire de Guignes Rabutin, avait été intercepté et fusillé sur place par une patrouille allemande en repli qui rejoignait les Sablons.

On a prétendu que Jean Porte avait été torturé avant d’être exécuté, mais aucune preuve n’est venue confirmer cette hypothèse.

Monsieur Charpentier, n’a jamais évoqué dans ses déclarations de traces de tortures.

Notre témoin s’est aussitôt rendu à la mairie du Châtelet-en-Brie pour avertir les autorités.

Le corps a ensuite été transporté dans la salle de Justice de Paix de la mairie avant d’être inhumé dans le cimetière du village où il repose encore aujourd’hui.

Jean Porte est mort la veille de la libération du Châtelet qui a vu les premiers chars américains dans les rues de la commune, le 26 août 1944 en fin d’après-midi.

 

 

Stèle Jean Porte – Route de Féricy
(collection : SHCB)

On peut raisonnablement émettre l’hypothèse que ce jeune résistant, voyant Fontaine-le-Port libéré, en liesse depuis le matin du 25 août et les chars américains rentrant dans Féricy en début d’après-midi a pu penser que la route du Châtelet était dégagée de tout danger car les allemands s’étaient déjà positionnés vers Machault, ce jour-là.

Il a été surpris de rencontrer à la sortie du Châtelet ces allemands qui se repliaient.

Jean Porte est mort parce qu’il avait choisi de s’engager et de combattre pour notre liberté et pour la démocratie.

Exposition SHCB août 2015-12-11 (collection : SHCB)

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