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Modifiée le 9 janvier 2017

Guerre de 1914-1918

Commémoration du centenaire de la Grande Guerre
au Châtelet-en-Brie

Cimetière du Châtelet-en-Brie ( Collection SHCB )

Cimetière du Châtelet-en-Brie
( Collection SHCB )

 

Le Châtelet-en-Brie, comme toutes les communes de France, a payé un lourd tribut au service de la Patrie, durant la Grande Guerre.

En effet, nombreux sont nos concitoyens qui se sont retrouvés au Front et qui se sont battus avec un courage exemplaire pour que la France reste debout et libre.

Ils étaient 1ère ou 2éme classe et se retrouvèrent en première ligne, dans cet enfer. Quelques-uns étaient gradés, caporaux, sergents, adjudants ou sous-lieutenants.

52 d’entre eux tombèrent au combat, durant celle qu’on allait appeler la « Der des Ders ».

Les conditions de vie de nos soldats dans les tranchées furent terribles.

Leurs noms sont gravés en lettres d’or sur le monument aux morts de notre village et sur les plaques commémoratives qui se trouvent dans l’église et dans la mairie, pour que l’on souvienne à jamais que des jeunes ont perdu la vie afin que notre pays garde toute sa fierté et toute sa dignité.

 

Acte de décès de Gaston Meignen

Acte de décès
de Gaston Meignen

Gaston Louis Meignen (Mémoire des hommes)

Gaston Louis Meignen
(Mémoire des hommes)

Nous citerons pour l’exemple Gaston Louis Meignen, sous-lieutenant, mort à l’ennemi le 14 septembre 1916 à Bouchavesne dans la Somme.

Il avait 26 ans.

Les 2 documents ci-contre indiquent, d’une part, l’acte de décès de Gaston Meignen rédigé par les officiers et sous-officiers du régiment dont dépendait notre compatriote. Ce document a été retranscrit par le maire de l’époque, Emile Foiret, à la fin de la guerre.

 

D’autre part, sa fiche biographique qui indique son grade, le nom de son régiment, ainsi que les conditions et le lieu de mort du soldat. 1,3 million de ces fiches sont répertoriées sur un site officiel de l’armée : « Mémoire des hommes ». Cette liste n’est pas exhaustive car tous nos soldats tués au combat ne sont pas cités. On pourra néanmoins retrouver dans cet article, les renseignements de 43 des 52 soldats du Châtelet, morts pour la France durant cette guerre.

Tués à l’ennemi, disparus, ou morts des suites de leurs blessures, ils ont presque tous été enterrés dans les cimetières du nord, de l’est de la France ou de Belgique.

La Meuse, la Marne, la Meurthe et Moselle, la Somme, le Pas-de-Calais ou l’Argonne, ce sont un ensemble de régions qui ne peuvent, ni ne doivent, nous laisser indifférents, car se sont des endroits où nos compatriotes châtelains sont tombés.

Une dizaine d’entre eux ont pu être rapatriés et reposent dans le cimetière du Châtelet.

Les poilus qui sont revenus de cet enfer, gazés, blessés, mutilés ou sains et saufs en ont été marqués pour le restant de leur vie.

Aujourd’hui, plus un seul poilu n’est de ce monde, mais ceux qui en ont connu se souviennent, car cette aventure humaine était racontée très régulièrement par ceux qui l’ont vécue.

Nous allons relater dans la page suivante, les souvenirs que l’un des soldats châtelains de cette terrible épreuve nous a légués avant sa mort.