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Modifiée le 1 décembre 2021

Pierre-Victor Cuvillier

architecte du Château des Dames

Qui était Pierre-Victor Cuvillier ?

Avant tout pour les Chatelains Pierre-Victor Cuvillier est l’architecte du Château des Dames. 

Né le 27 février 1844 à Saint-Denis, son ascendance aux revenus très modestes ne le prédestinait pas particulièrement à l’architecture. Son père vannier et sa mère marchande vannière viennent du nord de la Seine-et-Marne ; la Ferté-Sous- Jouarre pour François ; Crouy-sur-Ourcq pour Antoinette Caillot.

Ses apprentissages

Mis à part sa généalogie, qu’il est relativement aisé de faire grâce aux outils actuels, nous n’avons que peu de renseignements sur Pierre-Victor. L’essentiel provient de la nécrologie réalisée par Alcide Vaillant en 1907, parue dans la revue « l’Architecture ».

Il dit de lui qu’il est un dessinateur hors pair. S’est-il inspiré de l’église abbatiale de Suger à Saint-Denis pour ses projets ? Vaillant dit qu’il excelle dans la représentation des courbes, volutes et ornementations propres aux bâtiments du Moyen Âge et de la Renaissance. Il intègre très jeune une entreprise « de constructions rustiques ». Il y apprend à mesurer un terrain, une construction et ainsi à estimer les coûts de travaux en rapport à ces mesures (le métré). Sur le tas, il acquiert le travail du bois (charpente, menuiserie), devient appareilleur de pierre de taille puis maître compagnon maçon. Son souci du détail influence les ouvriers qui le côtoient et les pousse à exceller dans leur métier.

Sa formation

Ses premières sources d’inspiration il les trouve en Île-de-France et en Normandie. Il étudie tous les bâtiments qu’il voit : maisons rustiques de bois, de pierres ou de briques, manoirs, fermes, églises, châteaux. Grâce à ces observations il reprend l’entreprise Bridault qui l’avait vu débuter. Il construit alors des villas dans et aux alentours de Montmorency. Sa réputation est faite. Il est reconnu maintenant comme architecte. C’est un autodidacte.

Ses premières réalisations

Après un cours voyage en Italie, il est chargé de la restauration du château en ruine d’Angerville (aujourd’hui Angerville-Bailleul – Seine-Maritime).

Le château d'Angeville Bailleul

Le château d’Angeville Bailleul

Il sera payé pour cela environ 22000 francs de l’époque. Il se sert de toutes les ressources locales (carrières de pierres, arbres pour ses charpentes qu’il choisit seul, etc.) et s’inspire des méthodes anciennes et de planches de dessins élaborées par Claude Sauvageot après une visite chez le marquis Raymond de Bailleul. Cette particularité séduit le marquis de Bailleul qui l’envoie à ses frais visiter la Touraine. Il abandonne donc son entreprise et pendant deux ans Cuvillier va étudier les grandes demeures et châteaux de la Renaissance.

Le Château des Dames

Dès 1875, il restaure la ferme puis le « rendez-vous de chasse » du Châtelet-en- Brie. Il fait faire les murs en pierre de Souppes-sur-Loing ; il organise les travaux avec les ouvriers locaux que le propriétaire, Polycarpe Maclou Poussié paye directement. L’ébéniste qu’il avait formé quelques années auparavant vient s’installer avec sa famille au Châtelet. Toutes les boiseries sont réalisées d’après les dessins de l’architecte. Exposés au salon de 1885, tous les dessins de cette restauration furent remarqués et valurent à son auteur une médaille de deuxième classe.

Voici ce qu’en dit M. Hardy dans sa conférence sur l’architecture au salon de 1885 :

Le Châtelet-en-Brie - projet de 1877

Le Châtelet-en-Brie – projet de 1877

« …Il me faudrait être renseigné pour savoir et ce qui est ancien et ce qui est Moderne, ce qui est une restitution avec base certaine et ce qui est hypothétique seulement ? J’exprime ici un regret ; car on voudrait savoir en quel état st actuellement cet important et beau château. J’en dirai autant du Châtelet es Dames exposé par M. Cuvillier : le caractère ancien y est ; mais quelle est la art d’invention, quelle est la part des restes antiques ? je l’ignore. M. Cuvillier été trop habile ; il est capable de nous induire en faute et nous forcer à nous aire. »

Cette même année dans la même revue, Rivoalen écrit :

Parmi les envois figuraient fort peu de dessins d’après des travaux exécutés ; mais il y avait bon nombre de relevés sérieusement faits, des études analytiques d’après des monuments historiques existant sur le sol français, quelques restaurations ou restitutions — toutes platoniques d’ailleurs — et enfin des reconstructions d’édifices anciens. Parmi ces derniers se remarquait a Reconstruction du « Chatelet des Dames », sorte de manoir domanial du XIIIe siècle, avec ses dépendances d’exploitation agricole, bâtiments ruraux bien caractérisés.

L’origine de cet établissement se retrouve dans le castellum gallo-romain, la petite place fortifiée – d’une façon plus ou moins passagère – la forteresse protectrice des populations agricoles. L’auteur des dessins exposés, M. Cuvillier, accompagnait son envoi d’une notice historique retraçant sommairement les diverses phases de transformation du châtelet rural, et cela par dates relevées aux archives du lieu. Le castellum est devenu villa, puis manoir, – c’est-à-dire habitation noble, maison des champs fermée et à l’abri d’un coup de main, mais non fortifiée comme le château féodal.

Le Château des Dames

Le Château des Dames

La ferme de Chaunoy

La ferme de Chaunoy

Le « Châtelet des Dames », aujourd’hui solidement reconstruit d’après les restes du Moyen Âge, offre encore un spécimen curieux et rare de l’architecture mi-partie militaire et rurale de cette époque. La robuste structure des bâtiments, l’appareil fort intéressant des maçonneries, et de la « taille » en particulier, le caractère de fierté et la simplicité toute pratique des formes, établissent d’ailleurs un frappant contraste entre ce genre d’édifice privé et ce qu’on fait trop souvent aujourd’hui à a campagne.

D’un côté, en effet, toutes les apparences de solidité et conditions de durée ; la rudesse pittoresque des matériaux rustiques, et des formes élémentaires que motivent la nécessité et l’utilité, mais auxquelles l’instinct, le caractère plus ou moins chevaleresque des fondateurs, imprimait un cachet de noblesse et de distinction ». En même temps que le Château des Dames, il reconstruit la ferme de Chaunoy, à Blandy-les-Tours. Le propriétaire en est alors un cousin de Poussié. On y retrouve agencement des communs.

De la reconnaissance à la renommée

Vers 1878, le marquis de Bailleul le charge de lui construire un hôtel particulier à Paris au 126 avenue de Wagram. Cuvillier y reprend le style Henri II du château d’Angerville. Le décès du marquis n’a pas permis l’achèvement de son œuvre. Cet hôtel deviendra par la suite la résidence de la duchesse de Pomar avant de devenir l’ambassade de Roumanie jusqu’en 1939. Détruit en 1963, il reste toutefois une trace de cet hôtel. Une copie presque fidèle existe outre-Atlantique à Saint-Louis du Missouri et est classée aux monuments remarquables de la ville. Charles C. Savage dit dans son ouvrage « Architecture of the private streets of St Louis » « The design of William Northrop McMillan Jr, house, 1898, at 21 Washington Terrace is the firm’s least original ; in fact, it is a near plagiarism of the « Hotel de M. de B » (the Marquis de Bailleul) designed in 1882 by Pierre Victor Cuvillier ». (« Le design de William Northrop McMillan Jr, maison, 1898, au 21 Washington Terrace est le moins original de l’entreprise ; en fait, il s’agit d’un quasi plagiat de « l’hôtel de M. de B » (le marquis de Bailleul) conçu en 1882 par Pierre Victor Cuvillier »).- Traduction Google d’après livre appartenant à J Breuillé Au numéro 145 de cette même avenue de Wagram à Paris, il construit son propre hôtel particulier (permis de construire septembre 1879) et les communs attenants sis au numéro 143 (permis de construire daté du 17 septembre 1881).

21 Washington Terrace - Missouri

21 Washington Terrace – Saint-Louis du Missouri

Hôtel de Bailleul - 126, avenue de Wagram - Paris

Hôtel de Bailleul – 126, avenue de Wagram – Paris

Le château du Duc de Dino à Montmorency, une autre réalisation qui a fait le succès de Pierre Victor Cuvillier.

Le banquier suisse Isaac Léopold Sée se fait édifier, dès 1878 jusqu’en 1881, sur les plans de Cuvillier, un autre château en remplacement de l’ancien construit par Pierre Crozat en 1709 et démoli en 1817. Il s’agit de transformer le château actuel et d’y adjoindre des communs. Deux corps de logis viennent s’adosser à la maison d’origine. Les communs seront une des spécificités de Cuvillier !

Signature de Cuvillier sur la façade du château de Dino

Signature Cuvillier sur château de Dino

Signature de Cuvillier sur la façade du château de Dino

En 1886, la propriété est rachetée par Adèle Livingston Stevens, épouse de Charles de Talleyrand Périgord, futur duc de Dino. C’est à cette époque qu’intervient un nouvel grandissement du château avec comme architecte Julien Ponsin qui avait secondé Pierre Victor Cuvillier dans la première phase. Il est à noter que Julien Ponsin est marié Henriette Carrier Belleuse fille du grand statuaire Albert Ernest Carrier Belleuse maitre d’Auguste Rodin.

Cuvillier expose le rendu avec des photographies à la section architecture du salon du Champs de Mars en 1893.

Il présente à cette occasion un projet de « Maison de rapport en céramique » ! « Les onds sont en grès émaillé, les parties décoratives en terre cuite, et le surplus en pierre de hâteau-Landon, ou autre pierre dure blanchissant en vieillissant, nous dit une note écrite au bas de ce dessin ». Victor Champier dans « Revue des arts décoratifs – 1893-1894 ».

La « ferme modèle » du Châtelet-en-Brie a retenu l’attention de Pierre Collinet, propriétaire du château de « la Chesnaye » à Athée-sur-Cher. Il demande à Pierre-Victor Cuvillier de réaliser une ferme « moderne » à la place des anciens bâtiments agricoles du domaine. Les plans sont réalisés en 1882 et publiés en 1883. On retrouve l’agencement déjà fait au château des Dames.

Communs du château de la Chesnaye à Athée-sur-Cher (37)

Communs du château de la Chesnaye à Athée-sur-Cher (37)

Communs du château de la Chesnaye à Athée-sur-Cher (37)

Communs du château de la Chesnaye à Athée-sur-Cher (37)

Le château de la Chesnaye à Athée sur Cher est dit par certains restauré par Pierre Victor Cuvillier. Toutefois ceci n’est pas avéré et je n’affirmerai pas la paternité de la très jolie restauration de ce magnifique édifice à notre architecte. Si cela était le cas, nous sommes là, plus dans le style « château de la Loire » que grosse bâtisse !

Dans son ouvrage sur « Monnaie en Touraine », Claude Delage dit de trois des réalisations de Cuvillier : « Même architecture, même style pour ces trois grosses bâtisses qui ont incontestablement un air de famille. Avec ces folies on rejoint l’ample mouvement de construction lié à la bourgeoisie industrielle, administrative ou financière tout à caractéristique du XlXe siècle. »

Pierre-Victor Cuvillier et les de Wendel

Les maitres de forges, nouveaux grands patrons de l’industrie sidérurgique française, investissent leurs fortunes dans le foncier. L’acquisition ou la construction d’un château leur permet d’obtenir un statut social proche de celui de la noblesse. Ils modifient, modernisent les anciennes bâtisses et surtout y installent des fermes modèles très fonctionnelles. C’est ainsi comme nous allons le voir, que la famille de Wendel fait appel aux services de Pierre-Victor Cuvillier, au moins à quatre reprises pour l’édification, la reconstruction ou l’agrandissement de leurs châteaux.

En effet, Robert de Wendel fait réaliser par notre architecte le château et les communs de l’Orfrasière à Nouzilly en Indre-et-Loire.

Son frère, Henri de Wendel fait édifier à proximité de son usine de Joeuf en Meurthe-et-Moselle, le château de Franchepré entre 1894 et 1897. Un architecte de Nancy, Albert Jasson, n’ayant pu terminer cette construction qu’il avait commencée, c’est tout naturellement qu’Henri se tourne vers P.V Cuvillier qui a déjà travaillé pour lui, afin d’achever cette imposante demeure qui comporte 30 pièces et possède une chapelle.

C’est ensuite au tour de Maurice de Wendel, fils d’Henri, de faire construire non loin de Franchepré, dans le parc de la résidence parentale, le château de la Brouchetière. C’est un « cadeau » pour sa femme, Andrée des Moustiers Merinville qu’il épouse en 1905. C’est encore Cuvillier qui élabore les plans et est chargé des travaux de cette demeure de taille modeste, associé à Henri Choret, architecte à Saint-Germain-en-Laye (1906-1908).

Encore une fois Pierre-Victor fut mis à contribution par le futur gendre de Robert de Wendel, Artus Louis Henri de la Panouse. Ce dernier, était le petit neveu du Vicomte de Flavigny qui avait acquis le château du Mortier à Monnaie, Indre-et-Loire en 1810. Artus Henri Louis hérita de ce château en 1887 et le fit transformer. Il épousa en juillet 1893, Sabine Louise Manuela Consuelo, fille de son « voisin », Robert de Wendel. Le château du Mortier fut reconstruit et agrandi dans un style néogothique de 1898 à 1905.

Notons pour l’anecdote que Marie de Flavigny, comtesse d’Agoult, fille d’Alexandre de Flavigny, passa toute sa jeunesse au château du Mortier et fut la concubine du célèbre Frantz Liszt.

Le château du Mortier à Monnaie (37)

Le château du Mortier à Monnaie (37)

Le château de l’Orfrasière à Nouzilly (37)

Le château de l’Orfrasière à Nouzilly (37)

Le château de Brouchetière à Joeuf (54)

Le château de Brouchetière à Joeuf (54)

Le Château de Joeuf (Franchepré)

Le Château de Joeuf (Franchepré)

Avec son épouse Octavie Gauthier, il a eu quatre enfants : Victor Ernest né le 20 mai 1875, Octavie née le 31 août 1878, Yvonne Alice née le 1o septembre 188o, Pierre Jean né le 5 juillet 1885 tous à Montmorency. En 1894, les affaires de Cuvillier ne sont plus rentables et Madame Cuvillier demande la séparation de biens. Dans l’acte il est dit que « l’état des affaires du défendeur met en péril la dot de sa femme et qu’il y a lieu de craindre que les biens du mari soient insuffisants pour remplir sa femme de ses droits et reprises ». On apprend aussi que Pierre-Victor Cuvillier avait procédé à la vente de sa maison de Montmorency, rue des Granges et Fontaine Saint-Valéry, pour mettre fin à des poursuites immobilières. À cette occasion, l’un des enchérisseurs n’est autre que Polycarpe Maclou Poussié ! La mise à prix initiale est de 10 000 francs. Poussié est le dernier enchérisseur toutefois une surenchère intervient. La demeure est remise aux enchères au prix de 40 833,35 francs. On apprend grâce à cette vente que la propriété était mitoyenne du Parc du château du duc de Dino (VAV 152).

Pierre-Victor Cuvillier décède à Paris 4e le 9 février 1907 à l’âge de 62 ans au 24 quai de Béthunes où a aussi vécu quelques années plus tard Georges Pompidou ! Il ne termine donc pas la Brouchetière. Au total, près de 26 000 francs lui sont encore dus par quatre membres de la famille de Wendel.

Outre toutes les réalisations énoncées, il a participé à quelques concours d’architecture. Il a concouru en 1889 avec Alcide Vaillant pour la construction de la mairie du 10e arrondissement de Paris où, le reconnait Vaillant, il a réalisé l’essentiel du projet et où « on n’aurait pas eu à regretter de l’avoir choisi » (A. Vaillant). « M. Cuvillier a traité en esthète plutôt qu’en architecte un projet d’hôtel de ville. Les plans et les élévations sont composites et faiblement ajustés, alors que de petits placards collés sur les châssis contiennent des réWexions qui ne sont point banales » (E. Loviot dans -La Construction Moderne – du 27 août 1892).

Il a été également en lice pour la mairie de Calais où il était en concurrence avec Alcide Vaillant. Celui-ci dit : « nous sommes allés étudier et le milieu où le monument devait s’élever et les moyens d’exécution du pays. Ensemble nous sommes retournés voir les projets exposés. Celui de Cuvillier simplement rendu au crayon, était un peu perdu parmi les éclatantes aquarelles. Mais il présentait une œuvre de valeur qui aurait dû être remarquée. »

Extrait du catalogue illustré des ouvrages exposés au Champs de Mars en 1893

Extrait du catalogue illustré des ouvrages exposés au Champs de Mars en 1893

Seule photo trouvée du dressoir

Seule photo trouvée du dressoir

On peut constater que Pierre-Victor Cuvillier fut un architecte productif. Toutefois, la liste serait incomplète si on ne parlait pas de son projet de dressoir de salle à manger en marbre qu’il présente en 1889 à l’exposition d’ameublement. Le dessin original de la composition intérieure du dressoir paraît dans le catalogue illustré des ouvrages exposés au Champ de Mars le 10 mai 1893, lors de l’Exposition Nationale des Beaux-Arts. Victor Champier en parle et reproduit le chef d’œuvre dans son article « Les industries d’Art à l’Exposition universelle de 1900 (Paris : bureau de la Revue des Arts Décoratifs, 1903). Mais la paternité de ce dressoir est partagée avec Auguste Rodin et Parfonry & Huvé frères pour la réalisation. Cette dernière entreprise a beaucoup travaillé pour le grand sculpteur. Il est donc naturel de retrouver ensemble ces artistes. De ce meuble singulier, il est dit qu’il est « composé spécialement pour l’Exposition de 1889, est en sérancolin des Pyrénées, mélangé de différents marbres d’une tonalité générale très harmonieuse. Il comporte en ornements et en incrustation du portor (sorte de marbre noir, marqué de grains ou de veines en pyrite – NDLA), du petit et du grand antique, du vert et du rouge antique, de la Weur de pêcher, des onyx blanc, agatisé et rubanné d’Algérie, du gris du Portugal, du bleu Wambé de Corse, de la brèche rouge de Corse, du paonazzo, de la brocatelle d’Espagne, de la griotte ronceuse et du vert campan. Les graines, les frises et les cornes d’abondance du fronton sont sculptées en marbre blanc statuaire et complètent cet ensemble des mieux réussis. » Un courrier de Cuvillier du 14 juin 1889 adressé à « maître Rodin » et détenu par le musée Rodin à Paris parle de cette œuvre qu’il serait intéressant de voir en couleur.

Autre œuvre insolite pour laquelle nous n’avons que sa description sommaire, c’est son « projet de cheminée, pour un salon François 1er » dont il présente un dessin au crayon au salon de 1884.

Les marqueurs de Cuvillier

Grâce à toutes les constructions qu’il a réalisées ou auxquelles il a participé, nous pouvons retrouver certains points communs que j’appellerai des « marqueurs » (voir ci-contre).

Et dans la majorité des réalisations de Pierre-Victor Cuvillier on retrouve des boiseries : frises sculptées, cheminées, escaliers… Le château des Dames est un joli exemple de tous ces marqueurs.

château de Dino à Montmorency

château de Dino à Montmorency

château de l'Orfrasière à Nouzilly

château de l’Orfrasière à Nouzilly

Les communs du château de Dino à Montmorency (à gauche)
et ceux du château de l’Orfrasière à Nouzilly (à droite), un « copier/coller ».

Le château des Dames

Le château des Dames

Clocheton

Clocheton du château des Dames

Château de Montmorency

Château de Montmorency

Clocheton d'Angerville-Bailleul

Clocheton d’Angerville-Bailleul

Clocheton de l'Orfrasière

Clocheton de l’Orfrasière

Fenêtre à Meneaux

Fenêtre à meneaux du château des Dames

Fenêtre à meneaux du château de l'Orfrasière

Fenêtre à meneaux du château de l’Orfrasière

Baies géminées en plein cintre avec trumeau central du château des Dames

Baies géminées en plein cintre avec trumeau central du château des Dames

Baies géminées du château de l'Orfrasière

Baies géminées du château de l’Orfrasière

Échauguette du château des Dames

Échauguette du château des Dames

Échauguette du château de l'Orfrasière

Échauguette du château de l’Orfrasière

Quelques points communs entre différentes réalisations et le Château des Dames

Jacky Breuillé