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Modifiée le 15 janvier 2017
Historien, écrivain et poéte
Étienne Pasquier
un érudit du XVIe siècle (1529-1615)
Le nom d’Etienne Pasquier resta aussi attaché à ce qui fut l’œuvre de toute sa vie, les « Recherches de la France », œuvre savante commencée en 1560 et maintes fois remaniée jusqu’à la fin de sa vie.
Par ailleurs, il fit partie de ce mouvement humaniste, qui voulut donner à la langue française ses lettres de noblesse.
Pendant plus de 10 ans, à la fin de sa vie, il publia de nombreuses œuvres littéraires et des poèmes.
Il fut un poète, mineur certes, de la pléiade dirigée par Pierre de Ronsard (1524-1585) qu’il eut l’occasion de côtoyer et avec lequel il échangea des poèmes.
Pierre de Ronsard, rappelons-le, qui écrivit le célèbre sonnet déclarant son amour à Cassandre : « Mignonne allons voir si la rose » se terminant ainsi : « …donc si vous me croyez mignonne, tandis que votre âge fleuronne en sa plus belle nouveauté. Cueillez, cueillez votre jeunesse. Comme à cette fleur la vieillesse fera ternir votre beauté ».
Ou cet autre poème intitulé : « Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle », s’achevant par ces vers : « …Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ».
Pasquier publia aussi ses propres poèmes dont voici deux sonnets de sa composition :
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Il fréquenta aussi Montaigne, dans les jardins du château de Blois, lorsqu’ils étaient tous les deux parlementaires aux Etats Généraux de cette ville en 1588.
Il se complaisait à relater ses promenades, dans la cour du château avec « son familier Montaigne », au cours desquelles il parlait de lettres et de philosophie.
Après la mort de Montaigne, il n’hésita pas à faire la critique de certaines expressions gasconnes utilisées par celui-ci dans ses Essais, lui qui se voulait promoteur et défenseur de la langue française.
Malgré cela, Pasquier fut un grand admirateur de cet humaniste.
On ne peut que reconnaître qu’il fut un personnage important à son époque et jusqu’au XIXe siècle. Les témoignages sont nombreux.
On peut voir encore aujourd’hui, son nom inscrit au fronton de la bibliothèque Sainte-Geneviève, place du Panthéon à Paris, parmi un grand nombre de personnalités du barreau, d’hommes de lettres ou de philosophes.
Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris
(Collection SHCB)